OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 [POUR PRÉPARER MNW3] Interview de Michel Allain (SACEM) http://owni.fr/2011/06/21/pour-preparer-mnw3-interview-de-michel-allain-sacem/ http://owni.fr/2011/06/21/pour-preparer-mnw3-interview-de-michel-allain-sacem/#comments Tue, 21 Jun 2011 13:53:46 +0000 Owni Music http://owni.fr/?p=71148 En amont de la troisième édition de Music Net.Works, qui aura lieu le 22 juin à La Cantine sur le thème “Les Métadonnées : vers un web intelligent ?“, nous avons souhaité amorcer le débat en allant à la rencontre d’acteurs évoluant en son coeur.

Le deuxième d’entre eux est Michel Allain, membre du directoire et directeur de l’Organisation et des Systèmes d’Information de la SACEM. Il évoque avec nous la base de données de la SACEM.

1ère partie :

- Quel est l’historique de la base de la Sacem ?
- Quels sont les acteurs et les bases de données qui peuvent interagir avec cette base ?

Cliquer ici pour voir la vidéo.

2ème partie :

- Pouvez-vous nous donner un exemple concret du renseignement de cette base ?
- Dans votre objectif de définir l’ISWC comme un standard pour l’industrie, où en êtes-vous dans les pourparlers avec les acteurs de la chaine de valeur et notamment ceux en fin de chaine ?
- Au niveau international, quid de DDEX ?

Cliquer ici pour voir la vidéo.

3ème partie :

- Concernant l’initiative d’une base de données commune de la musique, où en est la Global Repertoire Database (GRD) : objectifs, identifiants concernés, territoires, calendrier… ?
- Quel est le rapport entre GRD et DDEX, vont-elles se rejoindre ?

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Interview réalisée par Hugo Amsellem et Magalie Clapier

Article initialement publié sur Music.Net Works

Music.Net Works sur : twitter; facebook

Crédits photos CC (BY – SA) flickr certains droits réservés : thecameo

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[POUR PREPARER #MNW3] : Interview de Denis Gaucher http://owni.fr/2011/06/21/pour-preparer-mnw3-interview-de-denis-gaucher/ http://owni.fr/2011/06/21/pour-preparer-mnw3-interview-de-denis-gaucher/#comments Tue, 21 Jun 2011 12:05:47 +0000 Owni Music http://owni.fr/?p=71133 En amont de la troisième édition de Music Net.Works, qui aura lieu le 22 juin à La Cantine sur le thème “Les Métadonnées : vers un web intelligent ?“, nous avons souhaité amorcer le débat en allant à la rencontre d’acteurs évoluant en son coeur.

Le premier d’entre eux est Denis Gaucher, directeur du pôle publicité de Kantar Média. Il évoque avec nous la base de données BIPP, son utilité, les utilisations qui peuvent en être faites ainsi que les perspectives pour le développement de cette base de données.

1ère partie :

- Qu’est-ce que la base BIPP ?
- Depuis quand existe-t-elle ?
- Un exemple concret de son utilisation ?

Cliquer ici pour voir la vidéo.

2ème partie :

- La base est-elle accessible en ligne, et à qui?
- À qui appartient cette base, qui donne l’accès à d’autres pour utiliser ses informations?
- Avez-vous imaginé la possibilité de donner accès aux informations de votre BDD avec une API à des développeurs, bien sur contre échanges ?
- Quelle est la prochaine étape pour la base BIPP ?
- Dans quelle mesure pouvez-vous devenir la clé de voute d’un écosystème de données autour de la musique, est-ce possible de le faire?

Cliquer ici pour voir la vidéo.

3ème partie :

- Quelles ont été les grandes étapes de l’initiative BIPP ?
-Avec cette complexité, comment appréhende-t-on le développement de cette base à l’international, ou simplement son accès à l’international ?

Cliquer ici pour voir la vidéo.

4ème partie :

- DDex et BIPP ça marche comment ?
- Êtes-vous partie prenante dans la construction de ce format d’échange ?

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Interview réalisée par Hugo amsellem et Magalie Clapier

Article initialement publié sur Music.Net Works

Music.Net Works sur : twitter; facebook

Crédits photos CC (BY – SA) flickr certains droits réservés : bionicteaching

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Découvrez “Damned Things” by David Kia http://owni.fr/2011/06/13/decouvrez-damned-things-by-david-kia/ http://owni.fr/2011/06/13/decouvrez-damned-things-by-david-kia/#comments Mon, 13 Jun 2011 21:58:19 +0000 Owni Music http://owni.fr/?p=32207 Compositeur, Producteur & DJ aux multiples talents artistiques, David KIA explore les deux facettes de sa personnalité, claire et obscure, aux détours de morceaux tantôt légers sur lesquels danser ou « lounger » et d’autres aux mélodies plus profondes, vous invitant à rentrer dans son univers intérieur. Son premier album « Between the Devil & the Deep Blue Sea » (entre le marteau et l’enclume dans le texte) est le parfait exemple de cette dualité créative.

Il conçoit la musique comme les différentes saisons qui ponctuent le temps.
Atmosphérique & mélancolique comme l’automne (4 AM), instable & calfeutrée comme l’hiver (VERSATILE), généreuse et ronde comme le printemps (ALBUERIA), festive et lumineuse comme l’été (DAMNED THINGS)…

En 2003, le label NewHouse Records (San Francisco, USA) découvre son travail et le signe sur la compilation « PARIS UNDER A GROOVE » avec 5 morceaux (dont 2 de TERRASSE TRANQUILLE). L’un des artistes électro phares du début des années 2000, Saint-Germain, figure également sur cette compilation. En 2004, David KIA est signé pendant 5 ans sur le label FINE PRODUCTIONS et publiera en 2005 le DVD musical «SENSORIEL» à l’initiative de PIONEER. 8 morceaux dont il réalisera également les films. Entre 2005 et 2009, il composera les bandes musicales des Spots des parfums AZZARO qui seront essentiellement diffusées en Amérique Latine, Europe de l’est et sur le continent Asiatique.

Il intégrera la STRIKE TEAM du projet NEXTBEAT en tant que DJ en 2010.
Cette même année, à l’ère de la diffusion numérique, il sort en autopromotion son premier album « Between the Devil & the Deep Blue Sea » . 15 titres à se procurer en ligne sur toutes les plateformes numériques : Itunes, Deezer, Amazon, Virgin, FNAC…

David, pourrais-tu nous résumer ton parcours en quelques lignes ?

Je suis arrivé dans la musique un petit peu par accident. A l’époque de la bulle internet, j’étais Directeur de créa d’une agence de communication multimédia et on avait souvent coutume de faire des apéros sur la terrasse à toute heure de la journée selon les différentes occasions à fêter (et il y en avait des tas). C’est ici que j’ai fais la rencontre qui m’a mis le pied à l’étrier : IWAKI. Un génie musical qui m’a complètement décomplexé sur le fait que faire de la musique est avant tout un plaisir et un exutoire. On a monté ensemble le groupe TERRASSE TRANQUILLE et on s’est mis en studio pour pondre quasiment un morceau à chaque répète que l’on faisait. Peu de temps après, quand j’étais freelance, je composais toutes les bandes sons des films que je proposais à mes clients. J’ai déposé l’une de mes tracks (le Périf’) sur un site incubateur de jeunes talents, premier de l’époque (TALENT BRUT) et contre toute attente, j’ai été publié à 2 reprises sur des compils samplers promotionnels. Je me suis dit alors que les gens pouvaient peut être avoir envie d’écouter ce que j’avais à proposer…

La musique n’est pas ton activité principale, comment gères-tu tes deux agendas ?

La musique est avant tout une récrée, pas une contrainte. Je n’arrive pas à créer dans un cercle de temps planifié. Je peux très bien ne pas y toucher pendant des semaines et, comme une envie de …, y passer une nuit complète et mes week-ends. Je perçois la compo musicale comme quelque chose d’instinctif. Si je n’arrive pas à un résultat satisfaisant rapidement, je passe à une autre idée et ainsi de suite. C’est un peu comme le feeling d’une rencontre avec une autre personne : certaines ne dépassent pas les 5 min de conversation, et avec d’autres, vous pouvez y passer la nuit. Métaphoriquement parlant, on peux dire que j’ai littéralement couché avec Damned Things.

Quelle est l’histoire du titre que tu nous présentes ?

C’est l’histoire d’une réconciliation musicale après une séparation de presque 2 ans avec l’envie de faire de la musique.
Damned Things, ça représente quelque part tous ces petits soucis et tracas qui m’ont éloignés de mon copain Cubase. Une envie de sortir d’un train train quotidien qui se construit à votre insu.

Quelles est l’histoire de l’album que tu sors prochainement ?

Il n’est pas encore clairement défini. La musique étant très instinctive pour moi, mes morceaux varient entre des atmosphères electro/Funk, de la house festive et de la trip hop dark et jazzy. En tout cas, elle correspond à des cycles, des saisons, des envies de traduire ma mood de l’instant. Quel sera mon humeur quand je ferais le tracklisting final ? Ce sera une surprise, même pour moi.

Quels sont tes objectifs avec ce nouvel album ?

Tout simplement celui de partager avec mon audience. J’aime l’idée de déclencher des émotions, des moments, des conversations. Rester en arrière plan mais être à la base d’une ambiance conviviale (dans un resto, un club, chez un particulier ou sur une terrasse…)

Si tu devais augmenter tes représentations scéniques avec des gadgets numériques, lesquels serais-ils et comment les lierais-tu a ton projet ?

J’utiliserais une APC40 d’Akai pour lancer mes samples et les recomposer en live avec Ableton ainsi que ma chère et dévouée NEXTBEAT pour lancer mes ponctuations sonores : micro-samples, accapellas. L’idée est de rejouer mes compos en live en leur donnant une autre couleur comme je l’ai fais avec les morceaux de mon premier album dans le Prepus MIX diffusé sur soundcloud.

Quels sont les collaborations musicales dont tu rêverais ?

Je rêve de collaboration avec Carleen Anderson, Jocelyn Brown, Nile Rodgers, King Britt, Lamb et les Masters@Work…

Retrouvez David KIA sur : site, facebook, twitter

Crédits photos CC (by – sa – nc) : Loguy

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Music Net.Works #3 – “Les Métadonnées : vers un web intelligent ?” http://owni.fr/2011/06/10/music-net-works-3-les-metadonnees-vers-un-web-intelligent/ http://owni.fr/2011/06/10/music-net-works-3-les-metadonnees-vers-un-web-intelligent/#comments Fri, 10 Jun 2011 20:03:16 +0000 Owni Music http://owni.fr/?p=32195

OWNImusic.com, Silicon Sentier et Le Bureau Export de la musique française présentent

Music Net.Works, le premier rendez-vous parisien des acteurs de la musique, du web et des nouvelles technologies mixant débats, workshops, networking et rencontres artistiques.

Après les premières éditions en février et avril dernier, qui avaient réuni un public nombreux dans une Cantine pleine à craquer, Music Net.Works revient le mercredi 22 juin 2011 à 19h avec une nouvelle session :

« Les métadonnées : vers un web intelligent ? »

INSCRIPTION

Aujourd’hui le sujet est au cœur de la réflexion et des enjeux pour l’industrie musicale et pour les acteurs du web. Les métadonnées, ces données qui permettent de renseigner les fichiers musicaux, sont directement liées au reversement des droits et à la promotion de la musique en ligne. A ce jour, plusieurs questions restent posées, qu’elles soient d’ordre culturel, technologique ou concurrentiel : comment peut-on tracer l’utilisation des titres ? comment l’information doit-elle être sécurisée ? quelle est l’utilité des normes internationales ? l’information se construit-elle à partir des contenus ou à partir des utilisateurs ? comment peut-elle être exploitée (au) mieux ?…

Music Net.Works se propose d’aborder ces questions sous l’angle professionnel, avec des acteurs de l’industrie musicale, de la technologie et du web.

Cette session de MusicNetWorks est une manifestation partenaire de Futur En Seine (cf. Programme OFF de FENS)

Pour cette troisième édition, Music Net.Works innove sur le format.

Programme

Rapide panorama de la situation des bases de données actuelles, puis exposition des 4 ateliers qui seront ensuite modérés par des professionnels, afin d’émettre une(des?) proposition(s) pour une prochaine étape:

La technologie peut-elle permettre voire élargir l’identification de contenus ?

Alexandre Archambault, Responsable des affaires réglementaires chez Iliad/Free

-

Quel est l’impact des données contenus et des données utilisateurs sur le marketing ?

Yves Riesel, Fondateur et directeur de Abeille Musique et de Qobuz

-

Quel sont les chantiers en cours au niveau international et les enjeux ?

Jean-François Bert, Président de Transparency

-

Comment l’innovation technologique peut élargir l’exploitation des bases de données ?

Frédéric Rousseau, Responsable de la valorisation scientifique et industrielle à l’IRCAM

-

La rencontre sera animée par Hugo Amsellem (www.industriemusicale.com)

On se retrouve à l’issu des ateliers pour un rendu ensemble, avant de poursuivre la discussion après la désormais attendue livraison des pizzas…

Le public est invité à poser ses questions au panel en amont du débat via Twitter (avec le hashtag #MNW3) ou Facebook. La rencontre sera par ailleurs retransmise en direct sur le site de Music Net.Works.

Pour mieux comprendre la situation en amont, la session démarre dès maintenant: vous trouverez sur www.musicnetworks.org des liens vers de l’information et des analyses déjà disponibles sur le sujet : MidemNet Academy, World Copyright Forums, ou encore l’efficace émission LaMusiqueDemain.

Et d’ici le 22 juin, de nouveaux contenus…

La Cantine (voir plan)

151 rue Montmartre, Passage des Panoramas – 12 Galerie Montmartre, 75002 Paris
Métro : Grands Boulevards (L. 8 & 9)
Crée par : OWNImusic.com, Silicon Sentier et Le Bureau Export de la musique française
Partenaires : AF83Média, Cap Digital, Futur en Seine

www.musicnetworks.org / www.facebook.com/musicnetworks / www.twitter.com/MusicNet_Works / #MNW3

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Découvrez “Buy Beg or Steal” by Hillbilly Moon Explosion http://owni.fr/2011/04/11/decouvrez-buy-beg-or-steal-by-hillbilly-moon-explosion/ http://owni.fr/2011/04/11/decouvrez-buy-beg-or-steal-by-hillbilly-moon-explosion/#comments Mon, 11 Apr 2011 14:46:39 +0000 Owni Music http://owni.fr/?p=31513 Les Hillbilly Moon Explosion frappent par leur authenticité et une qualité artistique rare de nos jours. Un univers particulier, oldschool qui s’intègre pourtant parfaitement à la sphère actuelle. Un son rock aux sonorités punk que l’on pourrait pourtant écouter dans un jazz bar en compagnie d’un bon cocktail. La formation a vu le jour en Suisse mais ils tournent beaucoup et nous avons comme l’intuition que c’est là qu’on découvre la vraie valeur de ce groupe de passionnés amusants et amusés.

“En une poignée de mois, le combo helvète a cessé d’être underground. De tournée des Zénith en première partie adoubée par l’immense Jeff Beck, en écumage systématique des clubs hexagonaux, The Hillbilly Moon Explosion a séduit, convaincu, essaimé, tissé un maillage solide d’aficionados convaincu par leurs hits “Johnny Are You Gay“, Maniac Lover ou la version nerveuse du “Chick Habit” revisitant Gainsbourg. Trois mille albums écoulés, dans un univers totalement indépendant, ça vous donne une prestance, et le droit de revenir en deuxième semaine avec du ravitaillement.” (Jean Eric Perrein)

Pourriez-vous nous évoquer en quelques lignes vos parcours musicaux respectifs ? Comment Hillbilly Moon Explosion s’est formé ?

J’avais un groupe de Psychobilly mélangé qui s’appelait Hillbilly Headhunters. Emanuela avait un groupe où elle était compositrice et interprète qui s’appellait M. D. Moon. C’est aussi ce qui explique notre nom un peu bizzare. Le pari à très bien pris cependant, nous avons tout de suite eu de très bon retours de nos lives. J’ai monté Hillbilly Moon Explosion en 2000, Luke nous a rejoint en 2002, Ducan en 2005 et nous n’avons plus jamais regardé en arrière. Emanuela et Luke viennent du punk rock. Ducan lui, a joué du jazz, “prog” et du reggea. Et je plaisante même pas.

Vous refusez de représenter la Suisse à l’Eurovision « on ne mange pas de ce pain là !” ? Pourriez-vous nous préciser ce qui vous rebute

La réponse formulée par Emanuela était concise et sèche. Et nous ne pouvons pas la reproduire ici. Le reste du groupe y a réfléchi environ… trente secondes ! Je pense que l’idée, c’est dêtre capables ensuite de se regarder dans le miroir en ayant la conscience propre…

Il semble que vous soyez arrivés à un virage important de votre carrière, quels sont les éléments qui ont compté dans votre développement ?

- Nous avons un contrat de disque. On est tellement rétro qu’on a un contrat de “disque” !
- Nous avons sorti un très bel album, qui s’appelle Buy Beg or Steal. Si l’on s’en tient à ce qu’on lit sur internet, les gens ont l’air de beaucoup l’aimer.
- Nous sommes un groupe qui ne déçoit pas en live. En ces temps qui font la part belle aux artistes-people issus de télé crochets pré-fabriqués, les gens veulent de l’authentique. C’est nous. Rock AND roll.

Quel rôle tiens le live dans l’ensemble de votre oeuvre (artistiquement et business wise), est-ce juste un plus, votre première source de revenus, un moyen de vendre des albums ou est-ce l’inverse… ?

Tout ça à la fois. Une source de revenu. De la promo aussi. Mais clairement, c’est ce u’on fait de mieux. Il faut venir nous voir sur scène !
A chaque fois que je me retrouve sur scène à transpirer, démolir ma basse et hurler dans le micro, je me dis : “j’ai tellement de chance, je suis un véritable privilégié de pouvoir faire tout ça ! Qui plus est face à des gens qui ont payé pour me voir faire ça.” Je suis extrêmement reconnaissant.

D’après vous, la diffusion de vidéos de live sur le net, une fuite de revenus potentiels, la “désilitisation” du live ?

C’est juste un fait inévitable à l’ère des médias sociaux. Je suis soulagé de constater que mes performances sur ces vidéos sont aussi bonnes que dans mes souvenirs !

Quels sont vos coups de coeur musicaux du moment ? L’opération musicale la plus originale que vous ayez observée ?

Je ne peux parler qu’en mon nom et je dois dire que j’écoute très peu de musiques “actuelles”. Comme nous jouons beaucoup, je n’ai pas souvent l’occasion d’aller voir d’autres groupes. Ceci dit, j’ai adoré Demented Are Go Again.
L’opération la plus originale que j’ai pu observer c’est Sparky, un groupe qui chante en duo avec Emanuela sur “My Love For Evermore”.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Hillbilly Moon Explosion en tournée :

1 April Switzerland – Chateaux D’Oex / Party Time Festival
5 April France – Lyon / Transbordeur with Gaetan Roussel
6 April France – Paris / Zénith with Gaetan Roussel
15 April Switzerland – Wetzikon / Restaurant Kanter
22 April Belgium – Brussels / Madame Moustache & son Freak Show
23 April Netherlands – Terneuzen / Poggy en Bess
24 April Netherlands – Schijndel / Paaspop
14 May France – Rouen / Le 106 – Fast & Furious Festival
15 May France – Rouen / Le 106 – Fast & Furious Festival
18 May Switzerland – Lausanne / Le Bourg
20 May Switzerland – Fribourg / Le Nouveau Monde
26 May Switzerland – Lausanne / Festival Vivapoly/EPFL
27 May Switzerland – Bern / Musigbistrot
28 May Switzerland – Geneva / Palexpo (Custom Village @ Swiss Tuning Show)
17 June Switzerland – Sierre / Sismics Festival
24 June Netherlands – Den Haag / Supermarkt
25 June Netherlands – Nijmegen / Kids’n'Billies Festival
26 June France – Lille / Aéronef
9 July Switzerland – Wädenswil / Arx en Ciel Open Air
15 July France – Sélestat / Festival Lez’Arts Scéniques
22 July Germany – Neu Ulm / Big Rumble Weekender @ Club Mahatma
24 July Switzerland – Nyon / Paléo Festival

Retrouvez Hillbilly Moon Explosion sur : facebook; myspace

Crédits photo tous droits réservés : Youri Lenquette (photo), Pino Gomes (cover)

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Dans les coulisses d’Un Etrange Printemps http://owni.fr/2011/03/29/dans-les-coulisses-dun-etrange-printemps/ http://owni.fr/2011/03/29/dans-les-coulisses-dun-etrange-printemps/#comments Tue, 29 Mar 2011 09:50:21 +0000 Owni Music http://owni.fr/?p=31384 Matthieu Jaussaud est un acteur infatigable de la vie nocturne parisienne. Avec Plaqué Or, il organise depuis des années les soirées qui comptent dans la capitale. Parmi celles-ci, Un Etrange Printemps, qui aura lieu le 31 mars à la Machine au profit du Sidaction et en association avec Adam Love, Sauvequiprod et Technopol. Il nous explique son implication dans la mise en place de cette soirée par comme les autres.

Peux tu nous présenter ta structure, Plaqué Or, et son implication dans l’événement Un Etrange Printemps ?

Plaqué Or est depuis 9 ans un collectif d’artistes activistes. Le collectif est à l’origine de beaucoup d’évènements: After Boudoir @ Bains Douches, Minuit à la Maroquinerie, Kiss the Karpet @ Pulp, Noir @ Rex club, Rediscover @ Rex club, Electropet @ la Java, My House @ Batofar avec Jef K et Shade, After the Rain avec le label Pschent, Electro Park @ Villette Numérique (cité des sciences), les Nuits capitales et la pétition “Paris: Quand La Nuit Meurt en Silence” …. Plus de 600 artistes bookés et près de 400 événements organisés en font une association incontournable des nuits Parisiennes. Les Étranges soirées sont une idée originale de Plaqué Or qui a dès la première édition en 2003, proposé à son ami Adam Love de l’organiser avec lui, puis un an plus tard à son autre ami, Julien Ragnotti, qui rejoindra l’équipe en 2004. Plaqué Or a toujours eu comme objectif de fédérer les publics et les genres. C’est donc naturellement que cette idée de “Noël des dj’s au profit de la lutte contre le sida” nous est venue.

Quel est l’objectif de la soirée un Etrange Printemps pour Plaqué Or ?

L’objectif est de montrer que la scène électronique et ses clivages sont capables de se fédérer autour d’une problématique qui a touché le monde de la nuit depuis les années 80, qui correspondent à avènement du clubbing et de la house. Trop de grands noms de la musique nous ont quitté trop tôt (djs, promoteurs, journalistes), touchés par le Sida, qui dans les années 80, n’avait pas encore de traitement efficace.

Comment travaillez vous à l’organisation de la soirée (timing, booking, partenariats etc) ?

De nombreux bénévoles nous aident à l’organisation, qui est répartie par compétence… la production, l’artistique, la communication…. L’agence Sauvequiprod coordonne l’ensemble avec nous. Mais le format hors norme de cet évènement demande que tout le monde joue le jeu.

Les soutiens sont-ils nombreux ? Globalement est-il facile de sensibiliser les gens (public, institutions) à un tel événement ?

Il n’y a qu’à voir la partie “partenaires” pour comprendre que globalement l’ensemble des artistes, médias ou acteurs se mobilisent pour l’évènement. L’ensemble des organisateurs, régisseurs et artistes sont bénévoles, et les “petits plus” (décoration, visuels et projections, voitures pour les artistes) nous sont gracieusement offerts par nos partenaires ! Cet événement se prépare en général en 1 ou 2 mois, délai qui ne permet pas le soutien des institutionnels, qui ont malgré tout été invité à venir participer à l’événement.

Comment vous impliquez-vous au-delà de la soirée ? Quelles sont vos actions à plus long terme ?

La soirée peut permettre de financer un programme du Sidaction sur un an, ce qui est déjà beaucoup ! L’organisation d’ “Un Étrange Printemps” demande beaucoup d’investissement, car nous travaillons deux mois sur celui-ci… Au delà de la soirée je participe régulièrement à des conférences, forums ou manifestations, notamment via Act Up Paris, que nous avons souvent soutenu dans nos évènements caritatifs.

Retrouvez toutes les informations sur la soirée Un Etrange Printemps ici.

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Evénement: OWNImusic s’associe à Un Etrange Printemps http://owni.fr/2011/03/14/evenement-ownimusic-sassocie-a-letrange-printemps/ http://owni.fr/2011/03/14/evenement-ownimusic-sassocie-a-letrange-printemps/#comments Mon, 14 Mar 2011 11:57:30 +0000 Owni Music http://owni.fr/?p=30753 OWNImusic a le plaisir de s’associer à l’événement électro de ce mois de mars, la soirée “Un étrange Printemps”, le 31 mars à la Machine du Moulin Rouge à Paris. Nous espérons vous y retrouver nombreux. Ce article sera enrichi jusqu’à l’événement avec des interviews des différents protagonistes.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

RETROUVEZ NOTRE INTERVIEW DE STEPHANE VATINEL, DIRECTEUR DE LA MACHINE, ICI !

RETROUVEZ NOTRE INTERVIEW DE MATTHIEU JAUSSAUD DE PLAQUE OR ET CO-ORGANISATEUR D’UN ETRANGE PRINTEMPS ICI !

De Bob Sinclar à Manu le Malin, en passant par Jennifer Cardini, Benjamin Diamond, Patrick Vidal, Jef K, Radium… ce sont plus de 50 artistes (DJ, performers, VJ…) engagés dans la lutte contre le Sida, que le public pourra retrouver dans les trois salles de la Machine du Moulin Rouge.

A la veille du Sidaction 2011, et dans le cadre des événements de collecte des dons au profit de l’association, une Etrange Soirée est de retour… Né en 2003, cet événement est décliné au gré des saisons ; les précédentes éditions se nommaient ainsi « une Etrange St-Valentin », « un Etrange Noël »… Cette année, c’est un Etrange Printemps ! Organisée par Plaqué Or, Adam Love, Sauvequiprod et produite par l’association Technopol, un Etrange Printemps réunira plus de cinquante artistes issus des musiques électroniques. La Direction de la Machine du Moulin Rouge s’investit également dans la cause en mettant l’ensemble du lieu à disposition et en reversant la totalité des bénéfices qui seront générés aux bars.

Le QR code crée pour l'occasion, et présent sur les supports de communication de l'événement

De la House au Hardcore…

Electro pop-rock, minimale, techno, tech-house, progressive, rave… C’est toute la scène électro qui se donne la main ce soir-là, pour lutter ensemble contre le sida.

Cette édition sera dédiée à Henri Maurel, parti trop tôt le 16 févier dernier

Henri Maurel était le co-président de l’association Technopol (organisatrice de la Techno parade) et fondateur de Radio FG. C’était par ailleurs un activiste hors pair de la liberté d’expression et de la défense des droits de chacun, partisan de « l’utopie » et frondeur passionné pour toutes les causes humanistes dont celle de la lutte contre le Sida.

Le prix d’entrée est une donation obligatoire de 12 € *

Les bénéfices seront reversés à Sidaction, pour financer le projet d’une association africaine ou asiatique, prochainement sélectionné. Les organisateurs des Etranges Soirées assurent la traçabilité de l’attribution des dons, ce qui permet aux donateurs de suivre les avancements et la réalisation du projet.

A propos des Etranges Soirées

“Les Etranges Soirées” est une initiative de Matthieu Jaussaud (Plaqué Or), d’Adam Love et de Julien Ragnotti (Sauvequiprod) qui a vu le jour il y a 8 ans. A ce jour, ce sont déjà plus de 30 000 € de dons immédiats récoltés et reversés à des associations de lutte contre le Sida telles qu’Act Up ou Blue Diamond (via Sidaction). Ces dons ont par exemple, servi à construire un centre de dépistage au Népal sur les seules recettes d’une précédente soirée.

Renseignements et programmation complète : http://www.facebook.com/une.etrange.soiree
La Machine du Moulin Rouge : 90 bd de Clichy, 75018 Paris – Métro : Blanche (ligne 2)
* Tarif prévente

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Gainsbarre revisited by OWNI http://owni.fr/2011/03/01/gainsbarre-revisited-by-ownis/ http://owni.fr/2011/03/01/gainsbarre-revisited-by-ownis/#comments Tue, 01 Mar 2011 21:18:18 +0000 Owni Music http://owni.fr/?p=49042

La Javanaise, Je t’aime, moi non plus, Aux armes, etc… Alors que l’on célèbre les vingt ans de la mort de Serge Gainsbourg, on peut parier sans risquer gros que les chefs-d’oeuvre habituels qui font les délices des compilations vont tourner en boucle. On nous refera aussi le coup du Gainsbourg devenu Gainsbarre, période 80’s si controversée sur le mode “Gainsbourg n’est plus ce qu’il était.”

Cette période est en fait plus complexe. S’il est vrai que l’artiste a produit un certain nombre de chansons douteuses, il a aussi écrit ses derniers chefs-d’œuvre. Des compositions dont la sensibilité vaut bien celle du Gainsbourg “présentable” de la période rive gauche ou du culte Melody Nelson. Il a aussi continué à creuser sa veine “porno oui mais avec les formes” (littéraires). Le tout malheureusement noyé sous des sonorités 80’s assez imbitables qui ont mal vieilli. OWNImusic a donc proposé à ses “poulains” de reprendre des titres de cette période, après un premier tri effectué par notre Gainsbourg Lover Sabine Blanc.

Hommage pas cher ? Faire un clip…

Comme vous le savez peut-être déjà, les droits d’auteurs, c’est toute une histoire. Donc, avant de s’engager dans une production trop coûteuse, nous nous sommes rapprochés des éditeurs du catalogue de Serge Gainsbourg afin de ne pas infliger à notre média des redevances trop lourdes. Après plusieurs coups de fil, nous nous rendons déjà compte de la disparité des critères de facturation. Chaque maison a sa politique et interprète le projet à sa manière. Si certains, en cette période où le back catalogue est largement sollicité, ne sont pas décidés à faciliter l’hommage, d’autres sont plus arrangeants et nous trouvons finalement la formule adéquate afin de pouvoir célébrer cette mort sans en provoquer une seconde (cf. Nicolas Voisin, notre boss).

On nous donne l’astuce : faire des clips. En raison de sa qualité promotionnelle des compositions originales, le clip est le seul usage autorisé sans que l’éditeur ne perçoive une redevance d’exploitation, dont le montant aurait pu monter à plusieurs centaines d’euros par titre pour une exploitation d’un an !  Nous avons donc dû imposer à nos interprètes de faire une vidéo, un jeu auquel ils se sont adonnés chacun à leur manière, avec les moyens du bord. Un exercice de style que chacun a présenté en quelques lignes.

Depression au-dessus du jardin par Olivier Samouillan feat. Charlotte Defourny

Il y a dix jours, je recevais un e-mail d’OWNImusic.com, il était question d’enregistrer le plus « rapidement possible » une chanson de Gainsbourg avec un clip à la clef… Je me suis tout de suite dit que les journalistes n’étaient que des gens complètement à côté de la plaque qui s’imaginent qu’on peut leur pondre des morceaux et des vidéos clips comme ça, dans l’urgence, comme eux le font avec leurs petits papiers inspirés de dépêches de l’AFP…

Me déranger alors que j’étais peinard dans ma cuisine à éplucher mes carottes en écoutant l’étude n°10 en Fa mineur opus 9 de Chopin !

Puis mes pensées erraient… de mes carottes à « l’homme à la tête de chou »… de Chopin à Dépression au dessus du jardin… Quelle belle chanson pour déprimer en beauté.

Je passais un coup de fil à Franck Leblond (assistant réalisateur), Bertrand Guillou (mon copain peintre qui fait des très belle toiles même que je viens de lui en acheter une) , David Poirier pour le son et le mix et enfin Charlotte Defourny, violoniste et chanteuse de talent avec qui j’avais déjà bossé sur des chansons de Gainsbourg que l’on peut écouter ici.

Nous nous retrouvâmes donc à 1 heure du matin dans ma cuisine (seul moment où tout le monde était disponible) et travaillâmes jusqu’au petit matin.

Je profite de ce billet pour m’excuser auprès de Katerina ma voisine allemande du dessous avec qui pourtant, jusqu’à ce fameux tournage, j’entretenais d’excellents rapports.

Cette chanson me hante depuis longtemps, je ne suis jamais aussi triste que quand le gain se barre…

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Love on the Beat par The Randy Mandys

Il y a 10 jours, nous recevions un mail d’OWni Music  ayant pour objet “[URGENT] reprises Gainsbourg”. Il y était proposé un liste de morceaux du Gainsbourg des années 80, à revisiter. Une sorte de défi à relever pour nous, vu les délais de livraison, d’autant qu’à la base, qui aurait pu penser que Randy Mandys reprendrait un jour du Gainsbourg? Pas nous en tout cas.
Nous ne sommes pas des érudits de Gainsbourg mais l’idée de sa nonchalance affichée dans les 80′ qui fait mouche et qui touche nous a plu.

Le plan fixe révèle cela aussi puisqu’au delà de l’inertie ambiante, quelques détails du salon (Un paquet de Gitane, quelques vinyles bien placés…) qui nous rappellent le bonhomme, les pads et la boucle electro (Le charley qui tourne) qui sont typiquement du vintage 80 peuvent nous questionner sur cette nonchalance “gainsbourienne”. Jouée ou naturelle?

Pourquoi Love on the Beat ? On manquait de temps, encore, pour passer en revue tous les morceaux proposés, dont beaucoup qu’on ne connaissait pas. On s’est rabattus sur l’un des plus gros tubes de la liste, une compo très eighties, relativement simple à rejouer et donc ouverte aux expérimentations et orientations artistiques en tout genre. Love on the Beat est d’un goût très contestable, aussi classe que vulgaire… du pain béni pour nous.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Amour des Feintes par Paul École

J’ai toujours connu cette chanson, mais j’évitais soigneusement de l’écouter. Tout jeune, elle me donnait un cafard monstrueux, sans que je sache pourquoi… Aujourd’hui je pense que c’était essentiellement dû aux arrangements glacés de 1990. Et puis quand on est tout jeune, le texte ne peut pas nous toucher. Il faut avoir vécu des choses pour comprendre ces jolies phrases.

Cette chanson représente vraiment Gainsbourg pour moi : la rigueur absolue des rimes, le découpage des phrases, voire des mots, pour respecter strictement cette rigueur qu’il s’imposait. Et puis la musique… On sent dans cette chanson tout l’impact qu’a eu sur lui la musique classique (ici on reconnaitra nettement l’influence de Schubert et de Chopin).

J’ai voulu enregistrer ma version en une seule prise, pour tenter de conserver l’émotion du texte. J’ai été filmé de loin, et dans un miroir poussiéreux. J’ai du mal avec le fait d’être “vu”, et de me voir. Alors en utilisant ce biais du miroir, c’était plus facile.  À peine est-on filmé ou photographié, qu’on a déjà vieilli ou décliné. Je n’aime pas du tout…  Ça ne sert à rien. Comme le dit la chanson, “jamais ne serai comme avant”.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Sorry Angel par Puss In Boots

Pourquoi Sorry Angel ?

Universel
Mélancolique
Un des plus beaux textes sur l’érosion sentimentale
Un texte d’urgence et de détresse

Un souvenir contextuel :

Nos premiers pas sur la scène du Bataclan que nous avons partagé avec Aston Villa et Suzanne Combo.

Pourquoi Gainsbourg ?

Une référence incontournable pour nous, aussi bien dans la véracité et justesse des propos que dans la technicité et qualité mélodique.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Images CC Flickr yoyolabellut

Explorez notre app sur les influences musicales et littéraires de Gainsbourg et taguer le 5 bis, rue de Verneuil

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Découvrez Invisible by Aloan http://owni.fr/2011/03/01/decouvrez-invisible-by-aloan/ http://owni.fr/2011/03/01/decouvrez-invisible-by-aloan/#comments Tue, 01 Mar 2011 12:10:59 +0000 Owni Music http://owni.fr/?p=30588 Aloan a longtemps été un collectif dont Alain Frey est le créateur. Un collectif de musiciens qui se plaît à inviter des chanteurs à poser leur voix sur leurs compositions. Aujourd’hui, c’est un groupe qui a adopté une chanteuse, Lyn M. Une voix soul investie d’une énergie pop, et un MC qui agit sous le pseudo de Granité, qui prête son flow grave et fluide pour compléter la formation electro/trip hop/soul/pop. Assez insaisissable donc.

La notoriété des Genevois est depuis longtemps confirmée chez nos voisins Suisses, Aloan promenant son univers délicieusement rétro et inspiré depuis le début des années 2000. Après deux disques (Palmyr en 2002, et We Play en 2005) Aloan se fait remarquer en 2007 avec Better In Springtime, à la teinte soul / trip-hop affirmée. Le dernier album, sorti en 2009, s’appelle Pretty Freaks et embrasse un virage pop que la voix sensuelle de Lyn rapproche toujours de ses racines soul.

La scène a déjà permis au groupe de s’exporter hors de son territoire natal, avec notamment des dates à Paris (Zénith, Palais des Sports) à Bruxelles (Forest National), aux Eurockéennes de Belfort ou encore au Printemps de Bourges. Aujourd’hui, le média internet constitue le relais le plus efficace du groupe, et leur permet de faire connaître leur musique loin de leur pays d’origine.

Cette semaine leur voyage les ramène à Paris, pour une escale chez OWNImusic, qui, espérons-le leur ouvrira d’autres horizons encore. C’est un plaisir de proposer Invisible, un morceau limpide et puissant à la fois, un véritable voyage dans le monde coloré d’Aloan qui devrait vous emporter sans mal.

Votre notoriété est certaine en Suisse. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez pour percer en France?

Nous avons fait de belles dates en France depuis quelques années, Eurokéennes de Belfort,Printemps de Bourges, Zénith de Paris (première partie Joes Cocker), Tournée des Blue Man Group (première partie) etc… Nous avons fait des rencontres très sérieuses lors de ces concerts, nous avons été loin dans le processus, mais rien n’a finalement abouti. Nous arrivons malheureusement dans une période très sombre du business de la musique et les professionnels ne peuvent ou ne veulent plus prendre aucun risque.

Lyn, tu dis être contente que les artistes doivent faire beaucoup de scène au vu de la situation actuelle de l’industrie musicale. Est-ce que les revenus du live suffisent pour vous faire vivre?

Avec la Suisse uniquement, non. Le territoire est trop petit, et même si nous avons la chance d’avoir des cachets corrects, il est difficile de faire plus de 40 dates par an sur le territoire.

En général, que pensez-vous des changements qui s’opèrent dans l’industrie de la musique?

Il ne s’agit pas d’avoir un avis sur ces changements, c’est un fait, tout change et c’est peut-être bien.

Ce qui est dur c’est d’être tellement touché par quelque chose qui ne fait dans un sens pas partie de notre métier. Les musiciens continuent de composer, de jouer, la création ne s’arrête absolument pas et pourtant on essaie de nous faire croire que tout s’enraye et que nous sommes proches de la panne généralisée.

La question est: “comment vivre de la musique?” je pense qu’elle se pose depuis toujours. La vraie question serait plutôt: “comment a-t-on fait pour générer des millions avec la musique?”.

Dans tous les cas c’est une vraie révolution il faut que tout le monde s’adapte. Mais ce n’est pas évident de le faire tous au même moment ..

Entre le premier et le dernier album, le style a largement évolué. N’avez-vous pas peur de perdre votre public d’un album à l’autre?

Cela n’est pas une question de style. Nous évoluons, notre public évolue et je pense que nous sommes tous avides de nouveauté (je ne suis pas convaincue que les fans de Plamyr aimerait autant cet album si il sortait aujourd’hui…). Il ne s’agit pas de changer pour changer, mais de se transformer en fonction de ce qui se passe intérieurement et à l’extérieur.

La musique est une recherche et il faut parfois tout remettre en question. Mais si cela est fait avec intégrité et avec amour, elle se développe et emmène avec elle ceux qui la font et ceux qui l’écoute.

Par contre, la peur de faire de mauvaises chansons est omniprésente. C’est plutôt ce point là qui est le plus important. Faire et continuer à faire de bonnes chansons… la pression est immense et l’envie dévorante.

Quand avez-vous perçu les réseaux sociaux comme étant un outil indispensable à votre développement?

Cela fait pas mal de temps que nous avons constaté l’importance d’internet (nous utilisons énormément notre site). Concernant les réseaux sociaux, David est sans doute le plus au courant de nous et il nous a permis de ne pas être trop perdus dans cet univers. Par contre, si c’est un moyen extraordinaire de communication directe avec les gens, cela n’est pas non plus une priorité pour nous. Il est hors de question que nous passions tout notre temps à cliquer pour avoir un maximum de views au détriment du temps que nous passons à faire de la musique.

Par contre, il y a un côté assez extraordinaire dans le fait de pouvoir s’adresser à un groupe de personne et de les rallier autour d’un projet, d’un événement. Cela fait souffler un petit vent néo-révolutionnaire pas désagréable :-)

Quels sont vos projets pour la suite?

Cela devient une nécessité pour nous de sortir sur d’autres territoires. Nous avons pas mal travaillé sur l’Allemagne et sommes revenu récemment vers la France, nous espérons que cela nous emmènera sur la route…

Ecoutez Better In Springtime et Pretty Freaks sur Spotify !

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Retrouvez Aloan sur twitter, facebook, myspace

Crédits photos tous droits réservés : cover Paul Wal, live c.laffely, Amador Ortega

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Saul Williams : l’art du “do what you want” http://owni.fr/2011/02/28/saul-williams-lart-du-do-what-you-want/ http://owni.fr/2011/02/28/saul-williams-lart-du-do-what-you-want/#comments Mon, 28 Feb 2011 11:18:41 +0000 Owni Music http://owni.fr/?p=30503 Nous avons rencontré Saul Williams lors du Midem 2011, le marché international du disque et de l’édition musicale, alors que la sortie de son nouvel album Volcanic Sunlight est prévue pour le printemps 2011.

Saul Stacey Williams est poète, acteur, écrivain, chanteur, rappeur, artiste multi-instrumentiste…c’est un slammeur reconnu lorsqu’il est sollicité pour tenir le rôle principal du film de Marc Levin Slam en 1998. Il sort deux albums avant d’offrir The Inevitable Rise And Liberation Of Niggytardust, un album co-écrit et co-produit par Trent Reznor, le fameux leader du groupe NIN (Nine Inch Nails), en 2007 et en Pay What You Want (ou Prix Libre).

A Cannes, il n’a accepté qu’une seule interview, celle d’OWNImusic et après avoir annulé tous les concerts prévus en Europe, il a gardé la seule date du Midem Talent. Une première date face à un parterre de professionnels, qui montre à quel point cet artiste est un explorateur visionnaire, provocateur, dont le talent ne peut être ignoré puisque son succès a été maintes fois validé et que l’attente du prochain album semble interminable pour les fans.

Saul nous reçoit dans sa chambre d’hotel. Sa voix grave est apaisante, son discours aussi intègre que sa musique. Saul Williams est connu pour être un artiste “hors piste”, il est un concept à lui tout seul et cette rencontre nous a permis de comprendre la particularité de sa démarche.

Il nous explique sa perception des changements qui s’opèrent dans le monde et comment selon lui la musique et les arts en général peuvent en bénéficier. Saul a été l’un des premiers à être honnête avec son public en se réappropriant le choix qu’il avait déjà, celui de payer ou pas pour ses créations. Saul n’est pas un homme rebelle avec un esprit de contradiction systématique, mais il sait que la vie est une question d’équilibre et que chaque projet est à traiter au cas par cas.

Nous savons que cette vidéo ne pourra en aucun cas reconstituer ce que dégage le personnage, mais nous estimons que son discours est pertinent, même si les sujets abordés dans cette interview sont analysés chaque jour par des journalistes. Nous trouvons captivant que pour une fois, cette ère de mutations soit évoquée par un artiste et non un professionnel du secteur.

Ci dessous, l’interview réalisée par OWNImusic:

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Premier clip extrait de l’album “Volcanic Sunlight” : Explain My Heart

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Saul Williams a lancé la promotion de Volcanic Sunlight en Novembre avec une campagne QR code. En scannant ce code à l’aide d’un smartphone, vous pourrez télécharger gratuitement le premier extrait intitulé Explain My Heart en échange d’une adresse email:

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Retrouvez l’interview intégrale, bientôt sur OWNImusic.


Montage vidéo : Romain saillet. Crédit musique : Artner

Illustrations CC FlickR: lavid

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